Une explosion de petites étincelles de zinc surgit de l’œuf fécondé au moment exact de la conception, affirment-ils dans leur étude. Les scientifiques avaient déjà vu le phénomène se produire chez les animaux, mais c’est la première fois qu’ils l’ont également observé chez les humains.
Selon l’un des auteurs de cette étude, Tom O’Halloran, lorsque le zinc est libéré de l’œuf, il se lie à des sondes à petites molécules, qui émettent de la lumière dans les expériences de microscopie à fluorescence. Ainsi, la libération rapide de zinc peut être suivie comme un éclair de lumière : elle apparaît comme une étincelle.
Une étincelle qui acte l’individuation de la cellule
Cette réaction biochimique tendrait à manifester, non pas directement l’infusion d’une âme bien évidemment, ce qui est impossible à démontrer scientifiquement, mais la capacité de l’œuf humain à se rendre imperméable aux autres spermatozoïdes, à se fortifier, à croître et à se transformer en un organisme génétique complètement nouveau. Un individu nouveau.
Quand la photographie inspire l’humilité et l’étonnement
Sur un plan purement photographique, il s’agit naturellement d’une prouesse. Parvenir à filmer le développement cellulaire à cette échelle microscopique aurait fait rêver Descartes. Sur un plan plus philosophique, cette découverte nous laisse également songeurs. Elle nous réconforte sur le sens que la vie donne à notre existence.
Au-delà du phénomène physico-chimique produit par les myriades de réactions cellulaires, nous entrevoyons une origine véritablement positive au mystère de notre vie. Tout commence par un crépitement, une « étincelle ». Certains, emballés par la publication de cette étude, ont même parlé de « feu d’artifice ».
La photographie continue donc de nous surprendre et de nous révéler. Que reste-t-il de ces petits fragments de lumière par lesquels notre vie à commencé ? C’est peut-être ce vers quoi nous devons revenir : la lumière de notre être profond, de nos connexions intimes, de nos émotions enfouies. Le film de nos progrès futurs ne se fera sans doute pas sans une photographie de nos humbles débuts.